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Quelles cartes pour Carnot-Marceau dans le grand Monopoly urbain ?

La caserne Marceau est un ancien site militaire de 4,3 hectares délaissé par le ministère de la Défense à la suite de la mise en œuvre du plan de restructuration de la Défense de 2008. Trois ans plus tard, la Ville de Limoges se porte acquéreur du site et formule un projet de reconversion pour rouvrir ce site sur le tissu urbain. Si la Ville prévoit de transformer à terme le site en écoquartier, elle s’interroge sur la manière de l’animer au plus vite et d’incarner l’image d’un quartier en réinvention.

Le site de la caserne Marceau représente une opportunité de développement. Stratégiquement situé, il bénéficie de nombreux atouts (proximité du centre-ville et de la gare, plus grand marché hebdomadaire de la ville, desserte en transports en commun…) mais souffre aussi de dysfonctionnements importants (dégradation de l’habitat, déclin de l’activité commerciale…). Quartier multiethnique, il s’inscrit dans un milieu urbain dense, à dominante résidentielle où sont recensées diverses activités commerciales qui s’articulent autour de la place Carnot.

Plus de 6 000 habitants vivent sur le quartier en 2014, soit près de 4,5 % de la population de Limoges. Le quartier comprend une part importante d’appartements (88 %, versus 72 % pour la ville), plutôt petits (73 %, contre 61 % pour la ville, comprennent entre 1 et 3 pièces). Il est à noter un nombre important de logements vacants (17 %). Ce quartier présente également un fort taux de chômage, au sens qu’en donne l’Insee (20,6 %), notamment parmi les 25-54 ans (21,4 % vs 17,6 % sur la ville).

Des atouts à valoriser

La localisation

Ancien quartier industriel de la ville, il occupe un emplacement privilégié à proximité du centre-ville. il se trouve bien repéré et identifié par la population de Limoges au carrefour de la « route de Paris » et de la direction Poitiers-Nantes. Il est reconnu pour ses anciennes demeures du patronat local et des gradés de l’armée, témoins de son histoire.

La richesse du quartier tient en quelques atouts forts : la proximité de la gare (une des plus belles gares de France), le marché Marceau (plus grand marché hebdomadaire de la Ville), les Halles Carnot (charmant bâtiment de bois et de verre) ou encore la distillerie du centre et son musée qui rappelle l’épopée des distilleries au début du siècle.

Son attractivité en matière de logements ne demande qu’à se renforcer. Si aujourd’hui les quartiers ouest sont les plus prisés des nouveaux acheteurs, la situation géographique du quartier reste un atout sérieux avec un prix moyen du m2 d’environ 1150 € seulement (source Observatoire de l’Immobilier).

Le quartier porte l’ambition de devenir très vite le petit frère du Centre-Ville, un deuxième pôle urbain pour la Ville et ses habitants.

L’histoire

Construite à partir de 1875, la caserne Marceau est un témoin visible de l’histoire de la Ville et du quartier (4,3 hectares dans le quartier Carnot-Marceau, au nord du centre-ville). Le quartier reste durablement influencé, dans sa morphologie et son architecture, par l’essor de la porcelaine de Limoges et de la chaussure. Dans cette dynamique, le quartier devint acteur de l’histoire ouvrière de la ville, voire de la France (naissance de la CGT le 23 septembre 1895). Ce fut l’essor du mouvement ouvrier, coopératif et solidaire.

La réhabilitation de la caserne mériterait de faire place à un musée sur l’histoire militaire et ouvrière du quartier et de la Ville, à destination des écoles, des habitants de la ville et des touristes. Cela participerait à l’amélioration de l’image du quartier.

Un tissu de vie

Le marché Marceau
Le marché Marceau

Le quartier Carnot-Marceau se montre bien vivant autour de nombreux acteurs (le marché, les Halles Carnot, le centre Saint-Martial, des grandes surfaces alimentaires, le parc Victor Thuillat, des petites entreprises, des agences immobilières, des banques et assurance, des restaurants, des commerces de proximité, des professionnels de la santé, des artistes divers…). On peut tout trouver sur place sans avoir à prendre sa voiture. De quoi attirer de nouveaux arrivants si l’on communique sur cette qualité de vie !

Il est à noter par ailleurs que la caserne offre un terrain de jeu de plus 4 hectares de libre à proximité immédiate de l’hyper centre, prêt à être utilisé à bon escient pour insuffler la dynamique dont le quartier, et par extension la ville, a besoin.

Ajoutons qu’un rendez-vous annuel comme la fête de quartier que nous proposons contribuerait à l’amélioration de son image tout autant qu’à celle de la mixité sociale et ethnique qui le compose.

Des manques à combler

La valorisation des atouts du quartier ne peut passer que par la résolution de manques à combler, à savoir :

Un habitat dégradé…

que l’on constate en divers points du quartier, tel le bas de l’avenue du Général Leclerc, jusqu’à y trouver des marchands de sommeil. Cette réalité se combine avec un fort taux de vacance : 17 %. Cela nécessite un plan d’aide à la rénovation des logements anciens (voire les opérations OPAH-RU, OPAH-RR, OPAH « classique » et PIG comportant un volet « habitat indigne »)

Des incivilités et trafics en croissance…

dont se plaignent beaucoup de riverains. Prostitution et trafic de drogue sont de plus en plus présents. Quelques points chauds en témoignent comme la rue Pétiniaud-Dubos ou le triangle Leclerc-Hoche-Gouffier de Lastours. Cette situation devient invivable pour nombre d’habitants et nécessite un effort conjoint du préfet, du procureur de la république, de la municipalité et des polices nationale et municipale pour y faire face. Une première piste de règlement serait peut-être une présence des forces de police plus affichée sur le terrain. Sans doute cela ne réglerait pas tout mais ce serait un premier pas.

Concert de Youmna Saba durant les Zébrures d'automne 2021.
Concert de Youmna Saba durant les Zébrures d’automne 2021.

Une absence de lieux de culture…

(hormis la Maison de la Musique), un moyen pourtant très efficace pour participer à l’image du quartier, à son attractivité, tout autant qu’à la contribution active vers une mixité sociale apaisée. La réhabilitation de l’ancienne caserne devrait y apporter une solution.

Un manque d’espaces verts…

(mis à part le parc Victor Thuillat au nord ou le champ de Juillet au sud du quartier) est fortement cité dans notre enquête auprès de nos membres et sympathisants fin 2020.

Le manque d’une Antenne de Mairie…

dont l’emplacement ne serait pas nécessairement dans l’enceinte de l’ex caserne mais plutôt vers le secteur Avenue du Général Leclerc-rue Hoche (par exemple vers la Poste)

On peut observer tout à la fois un fort sentiment d’appartenance des résidents à leur quartier en même temps qu’une certaine fierté d’en être. Pour autant, ce dernier trait a ses fragilités qu’à sa manière une réhabilitation judicieuse pourrait avec le temps tempérer.

Rassemblements des Rétromobiles

Le premier dimanche du mois, à partir de 9 heures, sur la place Marceau.

C’est en juin 2005 que les Rétromobiles Limousines ont initié un rendez-vous d’amateurs de mécaniques anciennes chaque premier dimanche du mois, en relation étroite avec la Mairie de Limoges. L’évènement est aujourd’hui une opportunité simple et incontournable pour qui souhaite présenter ou découvrir des autos anciennes, mais aussi des motos, cyclomoteurs ou véhicules utilitaires d’une autre époque. Les vélos anciens ont également fait leur apparition grâce à un groupe d’amateurs convaincus. Lorsque la météo est de la partie, des dizaines d’équipages se retrouvent pour partager leur passion.

On trouve ici des véhicules populaires ou des engins de prestige parfois rares, dans une grande diversité de marques et de modèles. C’est aussi l’occasion d’échanger conseils et expériences pour parfaire la restauration de ces machines à remonter le temps, qui demandent un peu de soin et de savoir-faire afin de ne pas tomber dans l’oubli. Le public aussi est au rendez-vous, souvent en famille, pour s’immerger dans une rétrospective éphémère.

L’arrivée et le départ sont libres à partir de 9 heures. L’accès est ouvert à tout véhicule de collection des origines aux années 90, ou plus selon la rareté. Avec la présence appréciée des jeunes collectionneurs, les véhicules youngtimers sont de la partie. Si les Rétromobiles Limousines en sont les initiateurs et organisateurs du rassemblement, tous les participants y sont les bienvenus, qu’ils soient membres ou non d’un club.

Rencontre avec la CCI du 12 mai 2021

Le mercredi 12 mai 2021, la rencontre avec les responsables de la chambre de commerce et d’industrie, Pierre Massy, président depuis novembre 2016 et Jean-Claude Martins-Aires, directeur général clôt notre cycle d’entretiens avec les personnes clés du projet Marceau. Écoute respectueuse, souci de transparence sont au menu du jour, permettant ainsi une information détaillée et précise.

Un peu d’histoire récente

La  situation des structures de formation liées à la CCI pose plusieurs questions :

  • d’abord par la dispersion, entre l’école d’ingénieurs 3IL, rue Sainte-Anne rive gauche et deux autres écoles en zone nord, rue Lebon,
  • ensuite par l’inadaptation des locaux, aucun amphi dans ces deux sites, (celui de la place Jourdan, siège de la CCI, dépanne), des espaces trop cloisonnés, une certaine vétusté, malgré une acquisition récente de Lebon, en 2013.
  • des places à gagner dans la compétition entre les écoles : le titre d’ingénieur de 3IL est soumis à validation périodique par la commission du titre d’ingénieur (CTI). Ce positionnement est également présent dans l’esprit des étudiants et des enseignants par les classements opérés par différents structures et médias. Ces classements sont fortement intégrés par les étudiants dès la fin des études secondaires, et la hiérarchie se manifeste bien avant l’intégration des écoles, par l’inscription selon des groupes de concours communs.

La CCI est ainsi dans un contexte où il faut gagner des « parts d’attractivité » et monter « en gamme » dans la hiérarchie des réputations.

En 2019, le directeur général de la CCI, Jean-Claude Martins – Aires, a l’idée d’un regroupement et d’une installation des cinq écoles de la CCI sur l’espace caserne de Marceau. Le projet n’apparaît pas lors des portes ouvertes et des réunions participatives municipales de juin-juillet 2019. Il est révélé en décembre 2019, par le Maire, qui s’y montre très favorable.

Les écoles

3IL,  école d’ingénieur  (Institut d’ingénierie informatique de Limoges)

Directrice Dominique Baillargat, professeure en fac de sciences) est gérée par une association en lien avec la CCI. Plus de 500 étudiant-e-s principalement d’origine locale et régionale, avec également des recrutements internationaux (Cameroun). 40 % d’entre eux sont en alternance et les femmes représentent 15 % de l’effectif. A Rodez, existe une formation de même type, sous la même « enseigne », avec laquelle 3IL est partenaire.

La CCI de Limoges et de la Haute-Vienne gère par ailleurs directement, comme des services de la chambre consulaire, des écoles professionnelles supérieures ouvertes aux jeunes, aux salariés en formation continue, VAE, alternance, à temps plein ou à temps partiel.

Il s’agit notamment de :

L’ESCS, école supérieure de commerce et des services

Gestionnaire d’unité commerciale option distribution / activités bancaires / conseiller assistance client / assistant(e) commercial(e) / manager de la distribution  au recrutement principalement régional

L’ISIH, institut supérieur de l’immobilier et de l’habitat

Négociateur gestionnaire immobilier, Management et Promotion de Patrimoine Immobilier : le recrutement est plus large que les originaires de la seule région, compte tenu de la réputation de la formation. Implantée rue Lebon, comme l’ESCS, elles forment le « campus consulaire » et accueillent au total 300 étudiants, dont plus des deux tiers en alternance.

L’ISFOGEP, institut supérieur de formation à la gestion du personnel

Formations d’un an en gestion du personnel et ressources humaines. Promotion d’environ 80 étudiants.

L’ESSEL, école supérieure de la sécurité et de l’environnement

Animateurs et coordinateurs de sécurité et de prévention des risques professionnels et environnementaux. Promotion de 20 à 25 étudiants.

En somme, le projet de transfert concerne deux sites et cinq écoles pour un total d’environ 1 000 étudiants dont 400 en alternance ou stage de longue durée. Ces étudiants alternants sont hors Limoges deux jours au moins en moyenne par semaine. L’effectif total est appelé à se développer selon nos interlocuteurs. Il leur faut donc envisager ce développement à moyen et long terme à partir de la situation d’aujourd’hui et concevoir les structures d’accueil avec cette perspective en tête.

L’installation à Marceau doit répondre à trois vœux :

  • Regroupement et montée qualitative, d’un côté
  • Meilleure image et attractivité, de l’autre
  • Recentrement – intégration des étudiants et des formations au cœur de la ville–centre, enfin.

Premières démarches

La CCI s’engage dans l’analyse de ses besoins, puis décide de demander à une agence d’architectes travaillant déjà pour la Ville, au titre de « Marceau réinventé », Cap Urbain (Nantes), de présenter des esquisses des futurs bâtiments de formation.Deux projets sont présentés :

  • Premier projet : trois bâtiments indépendants reliés par des passerelles côté rue d’Argenton. N’étant pas convaincant pour nos interlocuteurs, ce projet est retoqué.
  • Second projet : la fameuse arche, qui laisse libre la perspective Garibaldi – Bâtiment de l’Horloge, mais se révèle trop coûteuse eu égard à l’enveloppe de la CCI (stabilisée autour de 20 millions euros). A son tour, elle est abandonnée.

En retour, la CCI reçoit de l’Architecte des Bâtiments de France trois impératifs à respecter dans les constructions à venir: 

  1. Conserver la perspective Avenue Garibaldi – Bâtiment de l’horloge. Faire qu’elle reste dégagée, visible et « lisible » aux regards.
  2. Ne pas dépasser la hauteur des B24 et B25.
  3. Aligner strictement les nouvelles constructions sur les façades B. 24 et B. 25 sans aucun débord sur le mail.

La CCI se concentre désormais sur la faisabilité financière du projet, au cours d’études qui se poursuivent à ce jour et impliquent notamment la Caisse des Dépôts et des Consignations, le programme gouvernemental « Cœur de ville », les crédits de la relance et les dispositifs Denormandie. Elle intègre également le réemploi des produits de la vente de la rue Lebon (coût de l’achat + premiers aménagements = autour de 2,9 millions d’euros en 2013).

Calendrier

Quant au calendrier, il est actuellement marqué / arrêté par les élections  régionales  et départementales de juin 2021 : mécaniquement (et idéologiquement) on le sait, ces dernières réorientent les intérêts de nos élus. En outre viendront quelques mois après, à l’automne, celles de la Chambre consulaire elle-même.

  • Premier temps : un rendu des experts financiers, attendu pour le mois de novembre
  • Second temps : l’entrée en lice de cabinets d’urbanisme et d’architecte, des ingénieurs et, à la suite, de la valse des promoteurs immobiliers
  • troisième temps : un démarrage des travaux et du chantier, sans doute en 2025.

Pour finir, nous soulignons trois points :

  • Outre la formation proprement dite, qu’en sera-t-il de l’aspect para-universitaire ou péri-universitaire, cette installation une fois décidée, à savoir : un Centre documentaire, un foyer étudiant, un Restau U… ?
    Pour nos interlocuteurs, le Centre documentaire est indispensable ! Le Foyer sans doute aussi ! Mais le RestauU, non ! Le quartier offre ce qu’il faut dans ce domaine : « les jeunes sont aujourd’hui autonomes, ils ont leur propre véhicule, ils savent s’organiser ! Le quartier abonde en lieux de restauration ».
  • L’apport de ce projet au plan urbain « Marceau réinventé » est que la formation post-bac devient un marqueur essentiel de la réhabilitation de la caserne. A côté des logements, des maisons-jardins et du parking-silo qui y seront construits, le projet de la CCI offre la possibilité (peut-être la probabilité) d’autres usages qualitatifs de l’espace : les modes d’interaction avec le quartier ne devront pas se cantonner aux seuls rapports de voisinage, mais, soutenus par les activités du Tiers-Lieu et des cinq écoles CCI, ils devront s’ouvrir en même temps à la culture, à l’étude, aux services à la personne, aux loisirs collectifs, peut-être aux rencontres festives collectives…
    Ne doit-on pas se réjouir de cet investissement au service de la formation et de sa traduction en termes d’aménagement du territoire urbain, et même national ?
  • Enfin, la consultation faite par notre association auprès de nos inscrits  (fin 2020 – début 2021) confirme l’adhésion à cette direction, et, sans doute, son bien-fondé. D’elle, en effet, se dégage nettement l’a priori favorable  à la présence « studieuse » d’étudiants dans la caserne et à leur vie dans le quartier (66 % d’opinions favorables).

Forum des associations de Limoges 2021

Les 4 et 5 septembre derniers, le Collectif Marceau a été de nouveau présent au forum des associations, toujours avec le même objectif d’aller à la rencontre de toutes les personnes intéressées par le quartier et ses projets.
Nous en avons profité pour solliciter nos visiteurs : et si on créait une fête de quartier et de la caserne Marceau (l’été prochain ?), et si oui quelle activités souhaiteriez-vous y voir ?

Ce nuage de mots symbolise en une image les idées qui nous sont remontées.

Nuage de mots symbolisant en une image les idées pour une fête de quartier : musique, jeux enfants, marché, barathon...

Atelier habitat et logement, 3 juin 2021

Notre atelier habitat et logements s’est tenu jeudi 3 juin dernier. Nous avons positivement apprécié l’échange des points de vue qu’il a permis entre les représentants des deux agences, les habitants et habitantes présentes et des élues. Particulièrement, les deux représentants et experts du domaine, Hubert Latrille et Nicolas Lauraine, ont été précieux dans l’évaluation qualitative et quantitative de l’immobilier dans le quartier.

Commencée sur le registre négatif de l’image factuelle du quartier, notre rencontre a, en cours de route, évolué vers des jugements plus mesurés et moins pessimistes dans la deuxième partie, jusqu’à parler de quartier historique, de quartier, proche du centre ville et agréable à vivre. On y a évoqué, en effet, l’attraction du marché pour les limougeauds, le rôle quotidien des petites halles, la spécialité de certains commerces, avenue Garibaldi, le confinement de 2020 et 2021 qui n’y a jamais tout arrêté, l’activité des services publics, le réseau important des transports, un voisinage serein dans de nombreuses rues…).

Cinq idées fortes

Cinq idées fortes ont structuré la rencontre et ont reçu l’approbation du groupe :

  • L’inutilité de 270 nouveaux logements dans la caserne, chiffre bien trop disproportionné eu égard à l’offre immobilière actuelle dans la ville
  • La nécessité d’améliorer l’habitat vétuste (dont les marchands de sommeil font leur miel) dans certaines rues délaissées en prenant appui sur les propriétaires de bonne volonté (mais parfois découragés)
  • Les conséquences négatives et positives du cosmopolitisme actuel du quartier sur les commerces. L’objectif est de pouvoir établir un meilleur équilibre entre commerces traditionnels et commerces ethniques
  • Un immobilier diversifié (appartements, maisons avec cours et jardins) accessible à des couples retraités comme à des jeunes couples avec enfants se lançant dans la vie
  • L’arrivée probable (mais non certaine encore) des cinq écoles de la chambre de commerce et d’industrie avec une jauge de 800 à 1000 étudiants (dont un tiers environ en alternance) au sein de l’ancienne caserne dans le cadre du plan urbain Marceau réinventé.

Un projet global

Avec vous toutes et tous, nous avons mesuré les atouts et les inconvénients propres à ce quartier, sans jugement de valeur inapproprié ou xénophobe. Il est certain que Marceau réinventé est un de ces atouts. Mais, comme cela a été dit hier soir, c’est bien l’ensemble du quartier qui est en jeu et pas seulement la caserne.

Merci à toutes et à tous de défendre par les mots ce quartier historique, ses mutations, ses possibilités humaines et son avenir de quartier-phare de la ville, grâce à l’amélioration de son environnement végétal, des services et des micro-entreprises du futur tiers-lieu (dans le B25 de la caserne intra-muros), enfin de la qualité du prochain réseau de transports que sera le futur bus à haut niveau de service (BHNS).

Et maintenant notre vœu le plus cher : venez nous rejoindre pour votre quartier, pour son avenir, pour votre propre qualité de vie et sans doute pour Limoges. Adhérez au Collectif Marceau.

Retour sur l’atelier n°2 sur la création d’un tiers-lieu à Marceau

Mercredi 7 octobre 2020, « Le Théodore d’Adèle », 18h30-20h30.

Présents du Collectif Marceau (CM) : Elisabeth Thomas, H. Sylvestre, Mr et Mme Callendreau, Clémence Boyer, Cynthia Tonnerre, Victor Lécrivain, IC, BV, AR, DB, YL. S’y ajoutent, du « Bâtiment 25 », Jérémy et Sandra Le Berre.
Animation : Isabelle, Yvon

L’atelier s’est déroulé en quatre temps : L’objectif du Collectif Marceau / L’annonce du Tiers-Lieu / Une définition du Tiers-Lieu avec des exemples régionaux, en particulier bordelais / Le travail de réflexion en groupe sur de possibles contenus du futur TL et restitution « subjective – synthétique ».

A/  L’objectif fondateur du collectif

Observer et alerter, s’informer et informer, motiver et mobiliser au sujet du quartier Carnot-Marceau (Champ de Juillet – Thuillat – Gare des Charentes –Chinchauvaud, les deux théâtres) et de son devenir actuel suite au projet municipal 2019 « Marceau réinventé » incluant la destruction de la caserne XIX°, la  libération de 40 000 m2, leur vente à des promoteurs immobiliers (logements, maisons, parkings, espaces, rues, Ecole CCI…). Le CM a pour ambition de s’intéresser à :

  •  l’urbanisme dont fait partie la réhabilitation des logements anciens, l’aménagement des rues et des trottoirs, les perspectives, l’esthétique générale ;
  • l’environnement : le projet d’un éco-quartier ;
  • la vie économique : les mutations commerciales et du marché, le réseau des ateliers artisanaux et des services…  Un cas spécifique : dans le prisme des « cuisines du monde », les restaurants « ordinaires », les bars « à chichas », les produits « halal », les petites boutiques ethniques de proximité (enquête d’Antoine et Denis) ; 
  • la vie collective, c’est-à-dire faire société dans un quartier caractérisé par :
  • La présence ancienne d’un groupe important de limougeauds de souche, propriétaires de leurs logements, qui observent « avec angoisse » les mutations socio-démographiques de « leur » quartier (s’enferment…);
  • l’installation relativement récente de ménages (environ 35-55 ans, indépendants, artistes, libéraux, fonctionnaires d’Etat et territoriaux, travaillant dans la ville et l’Agglo), propriétaires de logements anciens, qu’ils ont parfois réhabilités eux-mêmes ;
  • l’arrivée relativement récente de communautés ethniques immigrées et/ou réfugiées, issues d’Europe centrale, d’Afrique, du Proche et Moyen Orient -, d’où  le brassage des classes d’âge et la coexistence de différentes nationalités. L’Ecole Léon Berland est un bon indicateur = 20-25 nationalités différentes d’enfants y étudient, mais le « primaire » à Limoges est marqué par l’absence de carte scolaire, d’où stratégies parentales des classes moyennes « par évitement », « par calcul » et… « coûteuses ».

Les trois points ci-dessus sont évidemment interdépendants (et ils sont sur certains points en tension « dialectique »). L’objectif du CM est

  • d’en observer les évolutions spécifiques, matérielles et sociales, économiques et démographiques, culturelles et associatives, et, pour tout dire : visibles et souterraines ;
  • d’en regarder les originalités, grâce, par exemple, à l’opération du printemps et de l’été 2020 « Mon marceau à moi » (Marie, Bernard, Laurent), par le biais de deux sondages sur les opinions et les aspirations des habitants (Isa, Yvon, David), par l’étude des aspects socio-historiques et patrimoniaux de l’ancien monde ouvrier et de la vie militaire (Simonet, Toulet, Denis…)  
  • d’organiser des ateliers sur six thèmes précis (voir invitation et calendrier diffusés par Antoine) ;
  • de lancer une « feuille d’infos », sorte de gazette du quartier (Bernard, Laurent)
  • d’envisager d’ores et déjà plusieurs partenariats : le Collectif B25 chargé du Tiers-Lieu, le théâtre de l’Union, d’autres à venir… (Isa, Denis, Bernard) ;
  • de réfléchir au lancement de plusieurs opérations destinées à faire se rencontrer les habitants et à nous faire re-connaître comme association « de lien social » : frairie, vide-dressing et vide –grenier, repas de quartier, exposition des artistes-créateurs (plasticiens comme Romain, Elisabeth Thomas et le groupe « les Empêchements », designers comme Marie, céramistes comme Clémence et Cynthia, musiciens comme Bernard, photographes, graveurs…), etc.
  • de débattre sur leurs finalités avec les élus, les experts en urbanisme, les décideurs de tous ordres… Une rencontre a déjà eu lieu en mars et juin 020 avec les candidats aux élections municipales… Les liens avec la presse locale et régionale, « Popu », TV7 Bordeaux, se font plus insistants (David, Laurent, Bernard, Yvon, Denis). En somme, le dialogue est ininterrompu sur tous les sujets inhérents à la vie du quartier… Le CM répond toujours : présent ! 

B/ Annonce en Juin 2019

Le B25 est chargé par la mairie depuis un an et demi environ de concevoir un futur Tiers-Lieu (TL) dans le Bâtiment 25 de la caserne (ancienne armurerie…). Il annonce qu’il prépare une  grande journée de présentation et d’exposition pour le 10 octobre 2020.

En tant que Collectif Marceau et soucieux de prendre en compte la multi-dimensionnalité du quartier, nous nous considérons comme impliqués de facto dans l’établissement des relations entre le futur TL et la vie du quartier : nous considérons que le TL doit être un pôle d’attraction pour les jeunes entrepreneurs, tous ceux qui désirent « faire », entreprendre, s’associer, se lancer dans… Il doit être par conséquent un facteur de développement,  tout en préservant le tissu économique déjà actif, par exemple, sans exacerber outre mesure la concurrence entre les services de restauration du TL et ceux du quartier….(se rappeler la vive réaction de Maria à l’annonce spontanée par l’un des participants d’une… future brasserie interne au TL !).

Comme CM, nous nous interrogeons : quelle sera notre future participation à cette réalisation ? Comment pourrons-nous en faire partie en tant qu’association ? Quelle « pierre » spécifique apporterons-nous à cet édifice ?

C/ Quelques définitions et exemples

  • Un TL : Espace de travail collaboratif et coopératif. Naissance de projets et pépinière d’expérimentations, de transferts de technologies / Multiplicité des thèmes et des contenus : l’ouverture sur la ville, l’auto-formation, l’autogestion et la flexibilité sont constitutives du TL.
  • Triple condition d’une existence active du TL :
  • Produire de la richesse, de la plus-value. Le TL doit « gagner sa vie » ;
  • Coopérer et se solidariser dans les coups durs et les crises ;
  • Se lier à la vie du quartier par les services offerts, mais sans mettre en péril son économie déjà active
  • Les exemples (voir le document très précis d’Isa) :
  • Bordeaux, caserne Niel et Darwin
  • Limoges et ses TL à finalité spécifique sur la ville et sur la périphérie (st Léo, Aixe…).
  • Autres exemples

D/ Travail de groupe. Restitution des points de vue :

Intervention de Jérémy (organisateur de concerts) et de Sylvie (permanente assoc.), coordonnateurs du TL,  sur la préparation du 10 octobre. Jérémy insiste sur la FAISABILITE d’un tel projet : les 700 000 euros, les 3,5 milliards… D’où, pour qui, pour quoi, qui gère ? Sylvie, de son côté, décrit la démarche d’une entreprise sociale et de partage (« Détachez-moi ça »).  Puis viennent les propositions des petits groupes de travail à partir des huit « items » photocopiés et distribués. J‘ai essayé de tracer ma route à travers la forêt des points de vue dont beaucoup se superposent :

  • Culture : le conte, les clubs théâtre, les clubs d’échecs, les assoc. musicales…
  • Sport : pôle sportif avec salles de réunion et de formation / assoc. sportives des collèges / Gym douce, yoga, Ji Qong, Méditations, Sophro…
  • Échanges : Recyclerie avec dépôt-vente, le « SEL », « les « Tontines », services d’aides à la personne, groupe de santé, groupes de parole…
  • Intégration : Potager, Jardins partagés, « Prends ton goûter et fais tes devoirs », atelier création bijoux et céramiques / écriture et langue étrangère / maquillage / cuisine / couture / musique / soutien scolaire… Participation des étudiants…
  • Co-Working : Location d’espaces de travail (prix, durée…) pour entreprises, services, assoc.
  • Lieux et équipements : Halles (apéro)  /  four céramique / Lieux d’expo pour les artistes / Studio de musique / Boutique des produits locaux, créations porcelainières et céramiques, chaussures Weston, bref choses « luxueuses »
  • Espaces verts : classe verte et  permaculture /« On se promène et on paie son bouquet »
  • Salles de spectacle : rencontres d’équipes et de clubs de théâtre (écoles, collèges, facs…) : impros et classiques

Conclusion. Opinion générale : Attention de ne pas fabriquer une « ville fortifiée » dans TL ! Le quartier est « poreux », lui garder cette porosité… Oui à un « espace hybride » ! Oui à une image « moderne » de l’économie limougeaude ! S’agit-il d’une nouvelle économie ?

Rencontre avec Limoges Métropole du 19 mars 2021

Trois membres du Collectif Marceau se sont rendus au siège de Limoges Métropole le 19 mars pour échanger sur les projets de bus à haut niveau de service (BHNS) et de réorganisation du réseau. L’objectif était de recueillir des informations sur le tracé prévu dans le quartier et les dates des prochaines étapes.

Ils ont été reçus par Gilles Bégout*, Jean-Marie Lagedamont**, la directrice des transports et des déplacements et le chargé de mission BHNS.

*Vice-président en charge de la voirie, BHNS et transports du futur, déplacements doux, plan vélo.
**Adjoint au maire de Limoges, VP de Limoges Métropole, président de la SCTLM.

Un atout pour le quartier

Le passage du BHNS confère au quartier une place de choix dans le futur réseau de transports de Limoges Métropole. C’est pour nous un atout majeur. La meilleure desserte des commerces et des accès facilités à Ester et la zone nord d’un côté, Vanteaux et le CHU de l’autre devrait développer l’attractivité. C’est également un projet structurant par ses aménagements urbains : stations, éclairages, végétation…

Barbès, Carnot ou Hoche ?

Si les terminus ne sont pas encore définis, c’est surtout le passage dans le quartier Carnot-Marceau qui semble poser problème et nous questionne. Lors de notre rencontre, Limoges Métropole nous a indiqué que le tracé envisagé (mais pas encore voté) était celui passant par la rue Armand Barbès pour connecter l’avenue du Général Leclerc à la rue Théodore Bac. La circulation automobile serait inversée (montante vers G. Leclerc) et les stationnements supprimés.

Nous nous étonnons de ce choix, mettant à l’écart la place Carnot, point névralgique du quartier et les avenues Labussière, Tarrade, Chénieux et Garibaldi qui y convergent. C’est justement ce carrefour à cinq voies qui semble déjà trop encombré et compliqué à transformer pour la métropole. Il y a quelques mois, l’argument avancé était la longueur des bus.

Pour tout avouer, nous ne sommes pas convaincus par ces arguments. Nous pensons qu’un passage par Carnot est inévitable, avec une station en haut de Théodore Bac. Nous nous interrogeons également sur le bien-fondé du passage du BHNS devant l’école Léon Berland et au milieu du marché.

Question calendrier, le projet a pris du retard, notamment à cause de la situation sanitaire. La ligne Nord-Sud qui nous concerne, devrait être mise en service en 2026, alors que la seconde, reliant Panazol à Laurence serait lancée un peu plus tard.

La desserte de l’avenue Garibaldi

Autre interrogation, le plan du futur réseau disponible sur le site de Limoges métropole ne comporte pas de ligne passant par Garibaldi. Cela exclurait notamment Centre Saint-Martial. Nous devrions recevoir une version actualisée dans les prochains jours.

Les aménagements cyclables

Qui dit BHNS et nouveau réseau, dit aussi aménagements cyclables. Difficile d’obtenir des réponses concrètes sur ce point, la métropole ayant la compétence mais le dernier mot revenant à la municipalité. A l’heure actuelle, aucun plan n’est défini.

Rendez-vous à la mairie du 23 mars 2021

Lundi 23 mars, à notre demande, une délégation de notre collectif a rencontré monsieur le maire de Limoges, les adjoints chargés des problèmes urbains et les représentants des services de l’urbanisme, au sujet de l’évolution du projet Marceau réinventé. Après un exposé du maire, nos questions ont porté sur deux aspects : rénovation et / ou réhabilitation de la caserne et mutations à venir du quartier Marceau-Carnot.

A. La caserne

Ce qui doit être construit, ce sont deux bâtiments pour les écoles de la CCI ainsi que leur amphithéâtre (autour de 800 étudiants dont une part importante est en alternance). La construction d’une arche n’est plus à l’ordre du jour. Le plan d’aménagement est conditionné par le bouclage – prévu pour juin – des études de faisabilité menées par la CCI.

Ce qui doit être détruit : les anciennes écuries et le bâtiment à l’arrière de l’horloge, à l’exception de sa façade qui, à la demande de l’association Renaissance du Vieux Limoges et de l’ABF, sera conservée « pour retrouver l’ancienne perspective avec l’avenue Garibaldi ». Sur l’espace laissé vide par ces destructions, des logements « hauts de gamme » seront construits. Leur nombre s’établit aujourd’hui autour de 270.

Ce qui est en cours : les travaux préalables de désamiantage du B25 en vue de l’installation du tiers-lieu. Ce premier chantier est moins coûteux que prévu, environ 45 000 € sur les 700 000 € annoncés de l’État et de la collectivité.

Ce qui est conservé : le B24. Il continuera à abriter la police municipale, ainsi que, dans les étages supérieurs, les services de la supervision.

B. Le quartier

Le maire envisage un déplacement de la partie alimentaire du marché dans la caserne. Question en suspens : comment cette nouvelle installation sera-t-elle possible une fois les deux bâtiments de la CCI construits ?

Au sujet de la création du BHNS (18 m de long), le maire considère qu’il faut revoir le projet à la baisse en raison de son coût exorbitant pour la collectivité. La ligne « orange » nord–sud serait la première réalisée. La ligne « bleue » est–ouest, cadencée ensuite, fonctionnerait pour un temps en mode « trolley amélioré ». Le maire en attend une fréquentation accrue d’usagers. Tous les bus seront équipés de caméra en vue de « lutter contre les incivilités ».

Le quartier Marceau-Carnot est déjà en opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH). Le fait d’activer ce plan permettra que « l’on en finisse avec l’habitat indign e». Sans donner de précision sur les rues concernées et sur son calendrier, le maire ajoute : « s’il le faut, on forcera la main aux propriétaires ».

La volonté de la municipalité est que le futur éco-quartier prenne forme : production propre d’électricité, modalités de récupération de l’eau (de pluie…), création de jardins partagés, verdissement des places à vivre, développement des pistes cyclables… Toutefois, la rencontre n’a pas apporté de nouvelles informations sur l’organisation du stationnement, sur le parking-silo et sur le passage vers la rue du Chinchauvaud. Enfin demeurent des incertitudes sur l’opération architecturale du projet, sur sa faisabilité opérationnelle et sur son agenda. En conclusion, le maire s’est félicité de voir se concrétiser notre partenariat.

Quelques informations sur nos activités associatives en cours :

  • une enquête sur les deux écoles Léon Berland et sur leurs initiatives pédagogiques ;
  • une consultation de l’état du marché immobilier auprès des Agences bancaires du quartier ;
  • la préparation de quatre ateliers : le premier sur les transports et la circulation, le second sur l’habitat et le logement, le troisième sur la mixité sociale, le dernier sur le futur écoquartier. Nous vous en donnerons les dates en fonction de l’évolution de la pandémie ;
  • le projet – à court ou à moyen terme selon la situation – d’une animation festive-artistique en week-end, dans la caserne.

Vos souhaits pour le projet de réhabilitation du quartier et de la caserne Marceau

Octobre / novembre 2020

Après déjà un an d’existence, le Collectif Marceau grandit et rassemble désormais plus de 180 inscrits, ainsi que 400 abonnés sur les réseaux sociaux.

La suite de notre première enquête

Si nous avions déjà réalisé une enquête en décembre 2019 sur la manière dont nos membres appréhendent les différents éléments du projet « Marceau réinventé » dont la première version venait d’être présentée par la ville de Limoges, il nous a semblé important de nous adresser de nouveau à nos contacts, membres de la première heure comme nouveaux sympathisants.

En effet, non seulement le projet « Marceau réinventé » a depuis quelque peu évolué, mais nos nombreux contacts réalisés lors d’ateliers et lors de notre présence au forum des associations en septembre 2020 nous ont permis de recueillir de notre côté des souhaits, propositions, idées dont les résidents ou usagers du quartier Carnot-Marceau nous ont fait part.

Recueillir les envies

L’un des principaux objectifs du Collectif Marceau étant de collecter les souhaits du plus grand nombre pour que le projet qui verra le jour soit réalisé AVEC la population et que celle-ci puisse se l’approprier, c’est donc tout naturellement que nous nous sommes adressés une nouvelle fois à nos membres, dans une enquête réalisée en trois parties : votre avis sur le projet Marceau réinventé, le patrimoine / l’architecture / la végétalisation et la vie sociale / les activités, ainsi que deux séries de questions liées à l’opinion des répondants sur leurs quartier et à la typologie de ces répondants.

Cette enquête, administrée en ligne du 21 octobre au 7 novembre 2020 auprès des membres du Collectif Marceau, a recueilli 94 réponses. Nous allons vous livrer résultats et analyse dans la présentation qui suit.

Atelier Marceau et création d’un tiers-lieu, 7 octobre 2020

L’atelier s’est déroulé en quatre temps : L’objectif du Collectif Marceau / L’annonce du Tiers-Lieu / Une définition du Tiers-Lieu avec des exemples régionaux, en particulier bordelais / Le travail de réflexion en groupe sur de possibles contenus du futur TL et restitution « subjective – synthétique ».