Les initiateurs de ce collectif sont des riverains, voisins de la caserne et de la place Marceau, réunis autour de l’idée première de faire circuler l’information et échanger sur le projet de réhabilitation.
Puisque nous étions présents dans le processus de consultation, nous avons pris le parti d’en rédiger des compte-rendus qui ont assez vite circulé. Ce parti pris de l’écrit est une de nos marques de fabrique. Les initiateurs du collectif ont participé à au moins un atelier ou rencontre (c’est-à-dire pas moins de cinq RDV entre le 8 juin et le 8 juillet).
Nous savons et nous réjouissons que d’autres aient aussi participé à ces échanges. Quand nous les avons croisés, nous avons cherché le contact. Lors de la diffusion même de l’appel, nous avons eu connaissance d’initiatives collectives semblables rue d’Argenton et rue Gouffier de Lastours. Nous savons aussi que plusieurs ont regretté de ne pas avoir été intégrés à ces consultations. Sans toujours trouver le moyen de les contacter, c’est en pensant à eux que nous avons écrit.
Attachés au quartier, habitants de plus ou moins longue date, impactés de façon variable par les projets, nous voulons en comprendre les objectifs, leurs ambitions, leurs dimensions concrètes. Nous avons dans ces différents moments recueilli de nombreux avis parfois oraux, souvent écrits, qui ont nourri nos différentes interventions.
Le projet Marceau ne concerne pas seulement les voisins, il est potentiellement (par sa géographie, sa taille, son histoire, etc) singulier et donc regardé par les habitants de l’agglomération et au-delà. Mais ceux qui vivent autour doivent pouvoir y trouver des conditions de vie, d’environnement social, écologique et humain favorables. Et leur point de vue d’usager quotidien de ces espaces permet une lecture utile, même si parfois différente et décalée du projet.
Sans méconnaître les difficultés des démarches dites citoyennes, la participation de tout nouveau voisin est la bienvenue.
Aujourd’hui, nous sommes présents dans plus d’une douzaine de rues, de la rue de Chateauroux à la rue d’Alsace Lorraine. Se sont associés à nous quelques commerçants du marché du samedi. Nous sommes moins présents sur le secteur Chinchauvaud au débouché de l’ouverture est de la caserne (plusieurs immeubles inaccessibles)
Nous avons quelques idées de ce vers quoi nous voulons aller : la réflexion commune, l’action pour se faire entendre. N’attendez pas de nous des certitudes. Nous sommes dans l’exploration, d’autant que le sujet est vaste, complexe, qu’il nécessite expertise et professionnalisme.
Pour autant, la parole d’usager a sa place.